La Force océanique stratégique, créée le 1er mars 1972, constitue la principale composante des forces nucléaires stratégiques françaises (FNS).
La FOST est un commandement organique (c’est-à-dire destiné à la préparation et au maintien en condition de la force) et opérationnel (mise en œuvre de la force).
-
La base opérationnelle de la force océanique stratégique (BOFOST) située à l’Île longue, assure le soutien et la coordination de la maintenance des systèmes d’armes et des SNLE.
-
L’escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, qui assure le maintien en condition opérationnelle (exercice, entraînement).
La FOST est placée sous le commandement d’un officier général de Marine dont l’acronyme est ALFOST. Avec la dissolution du groupe des sous-marins d’attaque de l’Atlantique, ultime formation regroupant des sous-marins à propulsion conventionnelle, le 1er juillet 1999, elle regroupe l’ensemble des sous-marins français. Elle compte environ 2 400 personnes en 2014, dont 180 experts atomiciens sur lesquels repose la sécurité de mise en œuvre des sous-marins à la mer.
Sa sécurité au sol est assurée, en 2017, par 260 fusiliers-marins et 120 gendarmes.
L’état-major de la FOST est basé à Brest dans un des souterrains du château de Brest depuis 2000. Il était auparavant basé à Houilles dans les Yvelines, au centre du commandant Millé.
Elle dispose d’un réseau de communication, dont le centre de transmissions de la Marine nationale de Rosnay et celui de Sainte-Assise. En cas de mise hors service du réseau terrestre, des solutions alternatives existent. En outre, quatre C-160 Transall Astarté (Avion STAtion Relais de Transmissions Exceptionnelles) pouvaient déployer des antennes filaires en vol entre 1988 et leur retrait du service en juillet 2014. Le système Syderec (Système du dernier recours) de l’armée de l’air, créé en 2010, prend le relais avec des ballons captifs.