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Newsletter semaine 33/2022

NEWSLETTER

Brest – Paris – Toulon

SEMAINE 33

Sommaire :
Invitation à la fête de la libération de La Colle sur Loup (Alpes Maritimes);
Invitation à l’Arc de Triomphe le 9 septembre ;
-Nœuds de marins (Les cinq nœuds à connaître) ;
-Note d’Humour (question) ;
-Costumes de marins ;
– Repas champêtre en Côte d’Or (invitation);
-Il y a trois sortes d’hommes ;
– La nuit des pêcheurs;
-Attributions de la secrétaire d’État auprès du ministre des armées ;
-Les sémaphores ;
-La Marseillaise (tous les couplets) ;
-Pensée du jour ;
-RHIN : autoroute fluvial européenne bientôt mise à l’arrêt ?
– Prise de commandement sur le Capricorne (Toulon);
– La route du Rhum.

INVITATION A LA FÊTE DE LA LIBÉRATION DE LA COLLE SUR LOUP (ALPES MARITIMES)

INVITATION ARC DE TRIOMPHE LE 09 SEPTEMBRE 2022

Les référents départementaux de l’ANMAM de la Drôme (Mr Daniel MALERBA) et du Rhône (Mr Gabriel HABOUZIT) se rendront à la cérémonie du 9 septembre à l‘ARC de TRIOMPHE pour assister le président national lors du dépôt de gerbe. Le drapeau sera porté par Flavien MANCEAU, notre plus jeune adhérent (18 ans).

ASSOCIATION NATIONALE DE MARINS ET ANCIENS MARINS

Membre de la FNAM (GR 272) – Adhérant au Souvenir Français – Membre de la Flamme de la Nation (A708)
Association nationale reconnue d’intérêt général à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901
Siège social :ANMAM – 24 bis boulevard Saint-Germain – 75005 PARIS (métro Mutualité)
Adresse courrier : ANMAM -– BP 52 – mairie annexe – 83220 LE PRADET
Déclarée en préfecture du Var sous n° W832019711 – Publiée au JORF
Mobile : 06 59 43 42 10 (Brest) – Mobile 06 24 60 73 44 (Toulon)
Tel 09 87 01 79 94 – E-mail : contact@tous-les-marins.org
www.tous-les-marins.org« S’unir pour mieux agir »

I N V I T A T I O N

CÉRÉMONIE DU RAVIVAGE DE LA FLAMME
ARC DE TRIOMPHE

Vendredi 09 septembre 2022 à 17 H 00

Monsieur François RAIMOND, président de l’Association Nationale de Marins et Anciens Marins (A.N.M.A.M) vous prie d’assister au ravivage de la flamme sous l’ARC DE TRIOMPHE qui se déroulera le vendredi 09 septembre 2022 à 17 h 00 en présence du drapeau, porté par un jeune homme de 18 ans (Adhérent) motivé et attaché aux valeurs patriotiques.
Le rassemblement des invités se fera à partir de 16 h 45 sur le haut des Champs Élysées pour la mise en place du cortège auquel vous pendrez place. La circulation routière sera interrompue pour permette notre cérémonie dans de bonnes conditions.
Le président déposera une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Un moment de recueillement sera demandé aux participants.
Je vous prie de bien vouloir accuser réception de la présente uniquement si vous souhaitez y participer (par mail : contact@tous-les-marins.org) avant le 16 août. Les modalités de participation seront envoyées aux participants inscrits officiellement.
Dans l’attente de se retrouver sur place, le président et moi-même vous remercions de l’intérêt que vous portez à l’ANMAM et à son rayonnement.
Acceptez nos amicales salutations.

Pour le président et par délégation,
Mme Mannon DELPORTE
Secrétaire de l’ANMAM

NŒUDS DE MARINS
Les cinq nœuds à connaître.
https://www.annoncesbateau.com/conseils/cinq-noeuds-marins-essentiels/

NOTE D’HUMOUR : QUESTION
Quel est le point commun entre un maraîcher et un marin?
(Réponse dans la newsletter de la semaine prochaine).

COSTUMES DE MARINS
Seuls les Gardes Suisses et les laquais avaient un uniforme.
Sous le règne de Louis XIII, les gardes de Richelieu étaient vêtus d’un pourpoint cramoisi et les Mousquetaires du Roy parfois d’un pourpoint bleu ; ces personnages devaient acheter de leurs écus leur costume.
– Et les marins ?
Les Matelots n’étaient généralement pas pourvus d’un uniforme (sauf dans certaines occasions particulières).
Les Officiers devaient normalement porter un uniforme dont la composition était fixée par un règlement. Sans chercher très loin dans le temps, la consultation de l’ordonnance du 1er janvier 1786 fixe l’uniforme des officiers de vaisseau ainsi que la couleur des collets de l’habit selon les différentes escadres.
Bien sûr, les costumes étaient plus ou moins appropriés au travail, mais ils portaient le plus souvent leurs effets personnels : généralement une longue jaquette faite de tissu grossier de couleur brune, et une culotte bouffante, parfois rayée. Et il y a toujours une mode … la longue ceinture de couleur vive qui fut l’apanage sous le règne de Louis XIV.
Quant aux chaussures, ils n’en portaient pas, que nenni ! Elles étaient trop chères …
Leur coiffure ?
Un bonnet, un simple bonnet de laine rouge ou bleu.
Vers quelle époque apparaît l’uniforme ?
Elle est imprécise. Les premiers règlements furent mis en circulation au début du règne de Louis XVI.
Le règlement sur l’ordre, la propreté et la salubrité à maintenir à bord des vaisseaux qui fixe dans l’article 36 « les hardes » dont doivent être pourvus les marins date du 1er janvier 1786.
En dehors des effets figurant dans cet article, « le reste de leur habillement sera laissé à leur volonté ».
Les marins de Louis XV portaient un semblant d’uniforme.
– Ah oui, je m’en souviens ! Mais il avait l’apparence d’un costume civil.
C’est exact. Il était en effet composé d’un caban de drap à boutons de cuivre, d’un large pantalon de même étoffe et d’un grand chapeau à bord relevé.
C’est à cette époque qu’apparut vraisemblablement, dans la Marine, la longue pique. (connue sous le nom de Hallebarde).
Quels changements pour nos matelots après la Révolution Française ?
Avant même que le décret du 15 Floréal de l’an XII (1804) ne fusse mis en application, le matelot du Vengeur ou de L’Orient ou de quel qu’autre bâtiment portait une veste courte, un pantalon blanc strié de bleu, un gilet de couleur rouge et, en guise de coiffure un chapeau plat à petit bord orné d’une ancre de métal et d’un ruban flottant.
Et comble de raffinement, les boutons sont à ancre croisée de deux sabres et, sous le col généralement grand ouvert, il noue une cravate noire.
– La cravate ?
Ah oui, la cravate ! Ô, combien prétendent que la Marine Française la porte depuis Trafalgar, de même que les Anglais qui y avaient perdu Nelson… En fait, cela n’a rien de commun. Mais après tout, préférons une noble légende plutôt qu’une réalité par trop matérialiste.
Mais l’an XII, c’est 1804, c’est à dire l’Empire !
L’Empire (l’Abeille) grandit et, avec elle, la coiffure et la rigidité de l’uniforme.
Le matelot est engoncé dans un paletot à haut col, porte un pantalon bleu (en mer), blanc (à terre), de coupe uniforme avec filet rouge, et un chapeau verni dit à la Matelote.
Il est de plus, nanti du fusil et de la baïonnette, de la giberne et de la banderole à buffleterie blanche.
Pourquoi donc un col si dur ?
Simplement pour reconnaître les spécialités. Prenons quelques exemples :
les Gabiers avaient un col bleu national.
les Canonniers le portaient rouge.
les Timoniers affectaient l’aurore.
les Charpentiers, le cramoisi.
les Voiliers, le blanc.
les Armuriers, forgerons et chaudronniers, le noir, de la couleur sombre prémonitoire du jour de Waterloo ?
les Surnuméraires employés à la cambuse, collet de couleur jaune.
Deux observations :
il n’est plus question dans cette description de cravate noire, la distinction adoptée pour chaque bataillon fait disparaître les couleurs portées au collet pour caractériser les différentes « professions ». Ceci explique l’apparition, dès 1809, des premiers insignes de spécialité.
La Marine n’est pas en cause, mais signalons que, cédant aux protestations provoquées par cet uniforme, Napoléon modifie, en 1810, l’habillement des équipages.
Et cela fut heureux, car ce nouvel habit n’eut sans doute aucun mal à être adapté à leur existence !!
La première modification de l’uniforme des marins sous l’empire apparaît le 1er avril 1808 à la suite de la création des bataillons de la marine. (décret impérial sur la division en compagnies des bataillons de la marine, leur solde, uniforme et administration).
Le paletot se transforme en gilet à manches en drap bleu, croisant sur la poitrine et très ample. Il permit ainsi au Matelot du Haut-Bord d’exécuter aisément toutes les manœuvres à bord. L’uniforme est également composé d’un pantalon de drap bleu et d’un autre en toile. Quant à la coiffure, elle demeure semblable.
Le matelot de haut bord résulte de l’organisation mise en place par le décret du 11 septembre 1810 pour compter du 1er janvier 1811. La coiffure n’est plus le shako mais un chapeau rond uni portant le numéro de l’équipage avec cocarde sur le côté. Cependant compte tenu des stocks existants le shako ne sera supprimé que par la décision du 8 juillet 1811.
À la Restauration, seule la dénomination Haut de Bord est supprimée, mais l’uniforme reste.
L’idée ancienne de Canonnier Matelot revient dans les esprits, mais ne dure que peu de temps, suffisamment pourtant pour que le pauvre matelot soit coiffé d’un casque.
Pouvez-vous le décrire ?
Oui. J’ai entre les mains le descriptif de l’époque :  » le casque est fait d’un feutre fort, en laine pur Médoc, fin, souple, léger et brillant. Il est garni à l’intérieur de la forme d’une basane couleur naturelle, faisant cuir-coiffe, terminée par une coulisse percée à jour, laquelle se serre par un lacet et fil noir plat … »
Ouf, quel souffle !
Attendez, ce n’est pas terminé.  » À l’extérieur de la forme, il est entouré d’une courroie en cuir verni noir, sans boucle ni crochet.
Le chapeau casque est orné d’une plaque de cuivre jaune sur laquelle le numéro de l’équipage est découpé à jour et d’une cocarde en métal blanc … »
Ce Champignon est en effet d’un très grand intérêt, car il est à l’origine de la casquette que nous portons. Celle-ci, apparaissant sous Louis XVIII, de couleur bleu, fut tout d’abord la coiffure de travail des matelots puis par la suite, dans le même but, des officiers pour devenir, transformée après de longues années, telle que nous la connaissons aujourd’hui.
– Mais, vous ne m’avez toujours pas décrit l’uniforme de 1825.
La couleur bleu marine semble s’être définitivement installée. Le matelot porte toujours le paletot orné cette fois-ci de (9) neuf boutons de cuivre ancrés et légendés « Équipages de Ligne », situés de part et d’autre de la poitrine, d’un col montant échancré et d’épaulettes … Ceci en fait n’avait rien de maritime et ressemblait plutôt au costume de fantassin.
– Et Charles X, le traditionaliste ?
L’ordonnance du roi qui définit une nouvelle organisation du personnel militaire de la marine royale en équipages de ligne est rendue par : CHARLES par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre. (2 octobre 1825, annales maritimes 1825, page 567). L’ordonnance du 28 mai 1829 (toujours CHARLES X) remplace le chapeau-casque par un casque d’un nouveau modèle et une casquette qui ne comporte plus qu’une visière.
– Mais Louis Philippe …
Avec l’aide de son Ministre de la Marine, il arrêtera un nouvel uniforme qui désormais, fera partie de la solde. Il est composé d’une courte veste bleue, aux larges revers, se boutonnant sur la chemise au col bleu pâle, d’un chapeau ciré noir en cuir bouilli.
– Que vois-je ici ? Un bonnet dont la forme ne me paraît pas inconnue.
Oui, c’est le nouveau bonnet de travail fait de paille ou de laine, terminé par une touffe bleue et garance.
– Nous approchons à grands pas de l’uniforme actuel !
Sans doute, mais nous devrons encore parcourir plus d’un siècle …
En effet, nous approchons de l’uniforme contemporain, mais avant d’être définitivement complet, il subira un certain nombre de transformations.
Je suis impatient de les connaître. Mais dites-moi, où en sommes nous arrivés en histoire politique ?
– Révolution : Louis Philippe disparaît.
– Élections : Louis Napoléon Bonaparte apparaît.
– Coup d’État, Napoléon, troisième du nom, règne.
– Bien, mais quels seront les apports impériaux de l’uniforme ?
C’est en 1856 que Napoléon III réorganise les équipages et que les spécialités sont définitivement arrêtées. J’ai d’ailleurs retrouvé le texte du décret …
Le décret de 1856 organise les équipages de la flotte. Le texte fondamental en matière d’uniforme est en fait le règlement du 27 mars 1858.
De grâce ne m’en faites point lecture complète, résumez, car je sais déjà que cet uniforme est bleu et composé d’un paletot, d’une veste, d’un pantalon et d’un chapeau.
Soit, mais votre description est bien sommaire. Sachez tout d’abord que le paletot est rendu plus gracieux et rappelle même par la disposition des revers, le devant de l’habit d’officier. D’autre part, il est plus ample et se boutonne à droite et à gauche par deux rangées de neuf gros boutons de cuivre. Le caban n’a que deux rangées de cinq boutons.
Quant au pantalon, je présume qu’il est à pont ?
Oui, mais par dessus, le matelot porte au travail, un  » pantalon de fatigue  » en toile rousse et à  » brayette « .
Ce qui me semble guère commode …
Je passe sur la vareuse et la chemise de laine et j’en arrive à l’innovation : la chemise de coton tricotée.  » Le tricot se compose de fils de coton écru et de fils teints à l’indigo formant des raies alternatives blanches et bleues « .
Le matelot le porte toujours ?
En effet, mais permettez-moi d’ajouter un détail :
– les raies blanches ont 20 mm de large
– les raies bleues 10 mm
C’est pousser là le détail un peu loin et, puisque détail il y a, quelle est l’infime transformation de notre cher bonnet ?
Il est toujours bonnet de travail, mais en cette année 1858 il est orné à son pourtour de deux bandes de laine rouge garance, au centre de la couronne est cousue un houppette de fils de laine bleue et garance mélangés et repliés formant un gland …
– Bien, mais que vois-je ? Les grades se portent sur le bras ?
Ce ne sont pas des grades mais des chevrons d’ancienneté. Les grades se portent sur l’avant bras, sont rouges pour le canonnage et la mousqueterie, et jaunes pour les autres spécialités.
Pour la coiffure de sortie ?
C’est à cette époque qu’apparaît le légendaire et grand chapeau noir en feutre verni, aux deux rubans flottants, et pour l’été, le large chapeau de latanier.
Et cet uniforme ne subira-t-il pas de transformation durant l’Empire ?
Non. La première datera de 1870, le 21 février. Elle concerne votre cher bonnet. Son pourtour inférieur ne comporte plus qu’une bande de laine rouge, sa houppette est entièrement faite de laine garance mais elle forme toujours un gland.
La circulaire de 1870 mérite également d’être signalé car il prévoit pour le bonnet à la partie postérieure du tour de tête « … une fente de 45 millimètres de hauteur… 2 œillets en cuivre espacés l’un de l’autre de 20 mm destinés à recevoir un ruban de laine noir… servant à élargir ou à rétrécir l’entrée du bonnet. »
Une grande période s’annonce. Non, parce que la République encore chancelante s’installe, mais plutôt, tenez-vous bien, parce que pour la première fois la brosse à dents est rendue réglementaire et doit être utilisée au moins une fois par semaine !
Cette pratique n’est plus obligatoire !
Remarque se passant de commentaire, circulez y’a rien à voir ! Parlons plutôt du bonnet qui ne cessera de défrayer la chronique vestimentaire. Pour l’instant, en 1872, les dimensions de la cuve, anciennement couronne, et le pourtour sont réduits, puis ce pourtour est garni d’un jonc afin de le rendre rigide. Il était bien sûr interdit de le déformer.
En 1873, ce nouveau bonnet est orné d’un ruban qui, au lieu d’être noué à la partie postérieure de la tête, l’est sur le coté gauche, les deux bouts flottants devant être disposés de manière à tomber sur l’épaule.
Conséquence, les approvisionnements à effectuer comprendront désormais deux types de ruban selon qu’ils sont destinés aux chapeaux ou aux bonnets.
Cela est original. En connaissez-vous l’explication ?
Non, je l’ignore, mais à la suite d’une circulaire datant du 29 mai 1876, le paletot disparaît et le pantalon à  » brayette  » est remplacé par un pantalon à petit pont.
La coiffure est à nouveau modifiée. Le feutre verni noir est supprimé et, pour la première fois, le bonnet dit de travail devient bonnet de sortie.
À noter une date importante dans cette évolution : le 24 décembre 1891, les bouts du ruban légendé cessent d’être flottants sur le bonnet. Les ancres qui se trouvaient imprimées aux bouts des rubans sont désormais réunies, opposées par le diamant, sur la gauche de la coiffure sous la jugulaire.
Il ne mit guère que trente ans avant d’être officiellement agréé. Vous parlez de caban et de paletot; quelle en est la différence ?
Le paletot était le manteau qui se portait par-dessus tous les autres vêtements, une sorte de capote – le caban était et est toujours un petit pardessus se fermant par deux rangées de boutons.
– Pour le jersey ?
Il fait son apparition en 1895 ; en 1901 le bonnet cesse d’être en laine bleue tricotée et se confectionne en drap bleu foncé. Neuf ans plus tard, la chemise de toile est remplacée par un col amovible, et le bonnet prend sa forme définitive.
– En fait, ce n’est qu’après la Grande Guerre que sera définitivement fixée la composition du sac du matelot.
Avez-vous percé les mystères du costume du matelot ?
Si l’on fait abstraction du texte de 1786 dont le caractère peu contraignant ne permet pas de dire qu’il définit réellement un sac du marin, on constate cependant qu’il y a toujours eu depuis la révolution des textes fixant la composition du sac du marin.
Vous n’ignorez pas qu’un mystère est indéchiffrable et que nombreuses en sont les interprétations.
-Pourquoi les marins portent-ils un si grand col ?
Si la véritable et authentique origine n’est pas éclaircie, voici tout de même ce que j’ai appris :
Cela remonte au temps où la mode permettait les cheveux longs, car après tout il n’y a guère plus d’un siècle que l’homme se coupe les cheveux si courts. Ainsi, j’ai trouvé une Ordonnance du Roy Louis XIV décrétant que  » les cheveux du soldat devaient être attachés en catogan recouvert d’une corne noircie « .
– D’une corne ?
Oui, ce terme désigne l’extrémité du catogan durcie par du noir de fumée. Si cette manière de porter les cheveux pouvait paraître commode, elle présentait néanmoins quelque inconvénient, en l’occurrence : salir les cols du vêtement.
De toute façon, nul n’ignore que les cheveux longs graissent les vêtements.
Oui, et il semble que cette interprétation soit la véritable, car nombreuses sont les légendes. J’ai également appris que le col aurait permis de rattraper plus facilement les hommes emportés par une lame, ou bien encore qu’il devait être suffisamment large pour recouvrir la tête et servir de capuchon …
– Voilà qui est fait pour le col, avez-vous quelque lumière sur le célèbre pompon rouge ?
Et je me permets d’affirmer tout d’abord que son origine est la touffe d’arrêt des bonnets de laine tricotés. Après avoir été bleu et garance sous Louis Philippe, il est définitivement rouge depuis 1872. On peut lire pourtant dans une Ordonnance datant du règne de Louis XIV, la description de la coiffure des canonniers de la marine :  » le chapeau sera rond, garni d’une cocarde blanche surmontée d’une houppe de laine de la couleur affectée à la Division « . Autre supposition encore, bien que douteuse, le pompon devait éviter de faire mal à la tête en amortissant les chocs. Il est vrai que l’on se cogne souvent dans les bâtiments aux étroites coursives et aux plafonds bas.
Il me fut également affirmé que sa couleur était due au minium. Les marins, gentes propres, passaient au minium la coque de leur navire et tachaient de rouge leur bonnet de travail … le sourire est permis. Puis, avec non moins d’aplomb, l’on me désigna ce pompon rouge comme étant la troisième couleur de la République.
Ce qui est naturellement erroné puisque nos couleurs proviennent des tons Gueule et Azur des Armoiries de Paris. Ce fut La Fayette qui, le 14 juillet 1790, lors de la Fête de la Fédération y ajouta la cocarde royale blanche.
Merci de cette précision tant ignorée.
Pourquoi un pantalon à pont ?
Ce pantalon était commun à tous les militaires. Le devant n’offrant en effet aucune aspérité, il permettait d’éviter ainsi tout accident dans les voilures ou lors des manœuvres.
Moi qui suis profane en la matière, avant de vous quitter, j’aimerais bien poser cette question :
Ce costume a-t-il une raison d’être ?
Naturellement. S’il n’a plus d’utilité pratique, son panache et sa tradition demeurent. Aucun pays ne l’a abandonné ; et pour terminer, cette comparaison :
Le costume est une œuvre jamais achevée.

REPAS CHAMPÊTRE EN CÔTE D’OR

ASSOCIATION NATIONALE DE MARINS

ET ANCIENS MARINS

Association nationale reconnue d’intérêt général à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901
Affiliée à la FNAM (Fédération nationale André Maginot) GR 272
Membre de la Flamme de la Nation – Membre du Souvenir Français
Siège social : 24 bis boulevard Saint-Germain – tel 09 87 01 79 94 (standard)
www.tous-les-marins.orgmail : contact@tous-les-marins.org 
Tel Brest : 06 14 19 86 54 – Tel Toulon : 06 59 43 42 10 – tel Paris : 07 66 77 14 47
S’UNIR POUR MIEUX AGIR

REPAS CHAMPETRE EN COTE D’OR

Le président de l’amicale de la Marine de Dijon et son équipe nous invitent à participer au repas champêtre qui se déroulera le 18 septembre 2022 à SAVOUGES (Côte d’Or)
Le repas complet : Apéritif bourguignon – paella – dessert – vin ( 3 couleurs) – café – est de 28 euros.
Vous pourrez vous inscrire en adressant votre chèque de participation à :

AMICALE MARINE DE DIJON – 11 A Rue Mercier – 21000 DIJON – tèl 07 66 77 14 47

IL Y A TROIS SORTES D’HOMMES

 

LA NUIT DES PÊCHEURS

C’est début Août que le port Saint-Pierre du Mourillon (Toulon) a retrouvé ses habitués pour la nuit des pécheurs qui débutant à 17h nous a conduit au cœur de la nuit. Quelques adhérents de l’ANMAM ont voulu tester et ne l’ont pas regretté.
Il fallait un breuvage local (rosé de Provence) pour accompagner la grande variété de plats à base de produits de la mer et chacun a pu apprécier. Belle soirée qui nous invite à revenir l’an prochain. Inutile de vous dire que les produits proposés sortaient de la mer le matin même.
Nous avons pu échanger avec un jeune patron pêcheurs (bateau « Marius ») qui s’active à faire de l’élevage de daurades en mer (au large de Saint Mandrier), et il vend le produit de sa pèche sur les marchés et directement aux particuliers également (06 67 37 28 68). Nous lui accordons un coup de pouce publicitaire gratuit car il le mérite.

ATTRIBUTIONS DE LA SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DES ARMÉES
Décret n° 2022-1070 du 29 juillet 2022 relatif aux attributions de la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et du ministre des armées,
Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 1142-1 et R.* 1142-1 à R.* 1142-4 ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2022-1022 du 20 juillet 2022 relatif aux attributions du ministre des armées,
Décrète :
Article 1
Mme Patricia MIRALLÈS, secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, traite, par délégation du ministre des armées, des questions relatives à la politique des anciens combattants, de la mémoire, des victimes de guerre et des rapatriés.
Elle suit la préparation et la mise en œuvre des mesures témoignant de la reconnaissance de la nation envers les personnes affectées par la guerre et les opérations extérieures. Elle veille au renforcement du lien armée-nation.
Par délégation du ministre des armées, elle définit et met en œuvre la politique de la mémoire combattante, en particulier dans le cadre des cycles mémoriels, et anime le dialogue avec les fondations, associations et collectivités territoriales intéressées.
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, accomplit toute autre mission que le ministre des armées lui confie.

Article 2
Pour l’exercice de ses attributions, la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, dispose des services placés sous l’autorité du ministre des armées, ou dont il dispose, en particulier de la direction de la mémoire, de la culture et des archives.

Article 3
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, reçoit délégation du ministre des armées pour signer, en son nom, tous actes, arrêtés et décisions, dans la limite des attributions qui lui sont confiées.

Article 4
La Première ministre, le ministre des armées et la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 29 juillet 2022.

Par le Président de la République :
Emmanuel Macron
La Première ministre,
Élisabeth Borne
Le ministre des armées,
Sébastien Lecornu
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire,
Patricia Mirallès

LES SÉMAPHORES
Les sémaphores ou comment découvrir le littoral autrement ?
La plupart des sémaphores appartiennent à la Marine Nationale. Ils sont en charge de la surveillance maritime, aérienne et terrestre des côtes françaises pour les sémaphores actifs, les autres inactifs, servent parfois de musée avec la possibilité de les visiter.
Un peu d’histoire sur les sémaphores
Au Moyen-age, c’était juste des tours de guets afin de prévenir d’un débarquement ennemi. Les guetteurs avaient pour seuls moyens de prévention des signaux d’alerte, des fumées, des drapeaux et des coups de canons.
Au XIXème siècle, sous 
Napoléon Bonaparte, Vauban organisa l’implantation de vigies sémaphoriques pour permettre une meilleure réception et transmission des ordres entre la terre et la mer.
Les sémaphores un moyen de communication
Le mot sémaphore vient du grec «sema» qui signifie «signe» et «phoros», «qui porte». Le sémaphore est un moyen de communication historique basé sur le télégraphe Chappe. Il est placé au sommet des tours et permet de communiquer plus facilement entre terre et mer. Le sémaphore est devenu cette tour immense érigée par la Marine Nationale sous Napoléon 1er  dans le but de surveiller le littoral.


Mais ce n’est pas tout, car même depuis l’antiquité les sémaphores été utilisé pour communiquer à l’aide de lumière en mettant un feu au sommet ou avec des fumées de couleur pour annoncer les nouvelles venues du front de la mer. Concernant les couleurs elles permettaient d’annoncer une attaque imminente ou tout simplement l’arrivée de navire marchand ou des troupes maritimes qui revenaient après un long séjour en mer.
Un réseau de sémaphore très développé
Sous la responsabilité de la Marine Nationale, les sémaphores sont armés et les personnels sont des militaires appelés : les guetteurs sémaphoriques. Ils accomplissent des missions de sauvetage en mer, régulent le trafic maritime au bord des côtes.

Le littoral français compte 59 sémaphores :
– 14 le long de la Manche et la Mer du Nord, de la frontière belge à la baie du Mont St Michel.
26 en Atlantique, de la baie de St Malo à la frontière espagnole.
19 en Méditerranée, répartis de la frontière espagnole à la frontière italienne, ainsi qu’en Corse.

La visite des sémaphores
Durant l’été, les sémaphores ouvrent gratuitement leurs portes aux touristes. C’est l’occasion de découvrir le littoral en prenant de la hauteur, de voir des paysages à couper le souffle, des falaises impressionnantes, une faune et une flore très diversifiées.
Certains sémaphores ouvrent aussi leur porte lors des journées du patrimoine. Ces journées portes ouvertes permettent aux guetteurs sémaphoriques de présenter leur métier et leurs missions de service publics aux visiteurs :

  • Sauvetage et secours en mer

  • Régulation de l’activité de pêche

  • Observation des mesures météorologiques

  • Surveillance des côtes

  • Lutte contre la pollution marine

LA MARSEILLAISE (TOUS LES COUPLETS)
http://www.marseillaise.org/english/francais.html

PENSÉE DU JOUR
La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres.

RHIN : l’AUTOROUTE FLUVIALE EUROPÉENNE BIENTÔT MISE A L‘ARRÊT ?
Chaque année, 300 millions de tonnes de marchandises transitent par le Rhin. Emprunter le fleuve pourrait bien être interdit temporairement dans les prochains jours, selon The Guardian. Et pour cause, un niveau d’eau dangereusement bas. En 2018, déjà, une fermeture avait été décrétée durant six mois à cause d’une sécheresse. Cette fois-ci, une éventuelle fermeture pourrait avoir de lourdes conséquences…sur l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne.
En raison de l’invasion russe de l’Ukraine, et face à la menace de Moscou de couper totalement les livraisons de gaz, Berlin accélère depuis plusieurs mois le remplissage de ses stocks de gaz naturel. En ce jeudi 4 août, ceux-ci n’étaient remplis qu’à 70 %, environ, selon les industriels du pays. Pour ce remplissage, le gouvernement d’Olaf Scholz fait tourner les usines du pays à plein régime. Des usines qui, pour certaines, nécessitent du charbon pour fonctionner. Or, si le Rhin venait à être fermé à la circulation, c’est toute la chaîne d’approvisionnement qui serait, alors, menacée.
Un transport fluvial qui coûte plus cher
Par ailleurs, l’Autorité des voies navigables et de la navigation de Cologne a estimé que les « niveaux inhabituellement bas » du fleuve ont obligé les péniches empruntant le Rhin à réduire leur cargaison, pour éviter tout enfoncement. Mathématiquement, un bateau qui ne navigue pas avec ses cales remplies à 100 % coûte plus cher. Le risque d’un nouvel emballement du prix de l’énergie est donc réel. « En règle générale, un cargo transportant du sel de Heilbronn transporterait 2 100 tonnes à bord, mais lundi, cela a dû être réduit à seulement 900 tonnes en raison du niveau du fleuve », explique Christian Lorenz, chargé du trafic sur le Rhin. Si, dans ce cas, cela ne concerne pas directement le gaz ou le charbon, cet exemple illustre les problématiques causées par une telle sécheresse.
La situation est critique sur le fleuve allemand. En effet, jeudi 4 août, le niveau du Rhin n’était que de 1,03 mètre à Cologne. Selon les spécialistes, la situation ne devrait pas s’arranger dans les prochaines semaines. Ils estiment que le niveau pourrait encore baisser. Résultat, les bateaux disposent d’environ 2,1 mètres en dessous de leur quille, la partie la plus basse du navire. Si ces faibles niveaux ne sont pas inédits, ils interviennent d’habitude plus tard dans l’année, rappelle le quotidien anglais.
Pour faire face à cette situation, des projets ont été lancés tout le long du fleuve afin d’accélérer la construction de péniches et autres bateaux adaptés à une si faible profondeur. Sur le reste du continent européen, la France est également en proie à la sécheresse. EDF a annoncé, le 3 août dernier, que la production des centrales nucléaires de Tricastin, Saint-Alban et Golfech pourrait baisser. En cause, une hausse trop importante de la température des fleuves utilisés pour refroidir les réacteurs. Une augmentation du mercure liée à la baisse du niveau de l’eau et aux multiples canicules qui ont touché l’Hexagone depuis le début de la saison estivale.

PRISE DE COMMANDEMENT SUR LE CAPRICORNE (TOULON)

COURSE DU RHUM
Le 6 novembre 2022, 138 bateaux s’élanceront de la pointe du Grouin à Cancale à destination de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Que le meilleur gagne !!! Nous ferons un reportage journalier de cette course.

Bonnes vacances à celles et ceux qui partent en cette période estivale
et bon courage aux autres sui sont au travail
et bonnes vacances scolaires aux plus jeunes.
Merci à celles et ceux qui nous alimentent d’articles fort intéressants,
nous les publions de que possible lorsque la place le permet.

L’ANMAM bouge…..bougez avec elle. …..

 

A la semaine prochaine (semaine 34)
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