SEJOUR A PLAYA D’ARO
Nous vous présentons le troisième et dernier séjour que nous organisons en 2022 avec le concours de l’association « Viens-danser »
LES SOUS MARINS NOUVELLE GENERATION © AFP/Archives
Niché à quai sous haute surveillance, un mastodonte d’acier de 100 mètres de long émerge des eaux de la rade de Toulon. A l’avant, un sas étroit permet d’accéder aux entrailles du premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération, le Suffren, qui entrera en service actif ces prochains mois.
Ce modèle de submersible bardé de technologies et d’armement dernier cri aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français.
Alors que Paris peine encore à digérer ce camouflet diplomatique, la Marine française a convié plusieurs journalistes pour une rare visite du bâtiment flambant neuf de 5.000 tonnes, le premier d’une série de six SNA destinés à remplacer d’ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.
Le programme baptisé Barracuda, d’un coût estimé à 9,1 milliards d’euros, compte pour l’instant trois ans de retard. Il promet d’équiper la Marine de submersibles « plus discrets, plus endurants, plus armés », pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement, résume le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna D’Istria, commandant l’escadrille des SNA français. En phase d’essais, le Suffren a déjà réalisé une première traversée de longue durée cet été, sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Coggia. « On est descendus jusqu’à l’équateur pour tester son fonctionnement en eaux chaudes et vérifier son endurance dans la durée. Puis mi-septembre on a fait une escale en Crète », décrit le sous-marinier aux 13.000 heures de plongée, en parcourant une coursive à peine plus large qu’un homme, au plafond tapissé d’une forêt de câbles.
Parmi les nouveaux équipements à tester: un sas permettant de déployer plusieurs nageurs de combat. « Cette mise en œuvre de forces spéciales depuis un sous-marin, en toute discrétion, est susceptible de produire des effets stratégiques majeurs », commente-t-il. « Révolution pour les armées ».
Sur le pont inférieur, au petit carré des officiers sobrement décoré d’une photo de ville en bord de mer, se succède le lieu de vie des membres d’équipage: de modestes banquettes autour de quelques tables, face à une minuscule cuisine où sont préparés les repas quotidiens de 63 marins. Deux locaux attenants renferment les conditions de la survie en immersion: les frigidaires, qui renferment 75 précieux jours de vivres, et le système de régénération d’oxygène.
A l’avant, une lourde porte s’ouvre sur la soute renfermant les systèmes d’armes: torpilles semi-guidées, missiles antinavire mais aussi missiles de croisière navals (MdCN) d’une portée de 1.000 km. « C’est une nouvelle capacité dans les forces sous-marines, qui permet de frapper discrètement des cibles à terre depuis n’importe où. C’est une révolution pour les armées », explique le capitaine de vaisseau Coggia.
Une volée d’escaliers raides plus haut, le pont supérieur se déploie ainsi que ses cabines de six couchettes – contre 15 par chambrée dans les sous-marins Rubis. Des bannettes suspendues au plafond de la coursive font office d’espaces de rangement. Seul le commandant possède sa propre cabine: quelques mètres carrés d’intimité équipés d’un lit simple, d’un bureau et d’un petit évier.
A quelques pas s’ouvre le central opérations, cœur névralgique du bâtiment plongé dans la pénombre. Une multitude d’écrans et de commandes automatisées, dédiés à la détection des bruits alentours, à la conduite du sous-marin et de sa propulsion, générée par une chaufferie nucléaire sur laquelle veillent des atomiciens.
Sans attendre la livraison l’an dernier du premier SNA de type Suffren, la Marine s’est équipée de longue date de simulateurs « à échelle 1 qui sont une copie conforme des équipements à bord » pour s’entraîner au plus proche de la réalité, explique le directeur de l’école de navigation sous-marine de Toulon, le capitaine de vaisseau Stanislas Guillou. Six à sept semaines d’entraînement sont nécessaires aux marins pour conduire le Suffren en toute sécurité.
Mais « il faut parallèlement continuer à s’entrainer sur les simulateurs de type Rubis, car ces sous-marins vont continuer à être déployés pendant dix ans », prévient-il.
PERMANENCES DE L’ANMAM sur RDV
Dans le Var : TEL 06 14 19 86 54
le 16 novembre à la maison du combattant de 10 h à 12 h au Pradet à la maison des associations (ancienne gare SNCF) 45 place du 8 mai 1945 (depuis Toulon-Liberté bus 39 ou 23 Arrêt « Quatre saisons »
Dans le Finistère : TEL 06 77 66 14 47
le 3 décembre au cercle de la défense rue Yves Collet de 15 h à 18 à Brest
♥ ‘Viva la Fiesta » sur la Costa Brava 25/31 mars 2022
LLORET DE MAR (ville touristique espagnole).
Hôtel ****Don Juan
Autocar grand tourisme
Départs : La Farlède, Toulon (pour autres arrêts nous consulter)
Hébergement en chambre double, en pension complète avec boissons aux repas.
6 soirées dansantes ♫
Excursions comprises :
1) Marché de Blanes
2)Tossa de Mar ville balnéaire avec ses remparts et sa vue dominante.
Options :
A – Une journée à Barcelone avec sachet P.N : 20 €
B – Une soirée Dîner dansant
Spectacle FLAMENCO et équestre au château de Tordera : 30 €
Prix du séjour : 336 € (avec taxe de séjour: 6 €)
règlements à l’ordre de : ANMAM possible en 4 X 84 euros encaissables le 5 déc. 5 janv. 5 fév. 5 mars, chèques dans le même courrier.
Dépôts des chèques aux dates mentionnées.
Les options se règlent par chèque en même temps que l’inscription.
Contacts : 06 14 19 86 54 / 06 24 60 73 44 / 06 59 43 42 10
Mail : contact@tous-les-marins.org
Ambiance amicale et conviviale
Adresse : Monsieur le président de l’ANMAM – 312 bld Docteur Charles Barnier – 83000 TOULON
DEPLACEMENT DU PRESIDENT A NANTES (44)
Prochainement, le président se rendra à Nantes pour une rencontre avec le capitaine de vaisseau commandant la Marine à Nantes et St-Nazaire, visite du musée flottant « Maillé Brézé » ancien escorteur d’escadre de la Marine, visite des anciens marins locaux, visite au directeur du service social de la Marine de commerce, invitation à la cérémonie du 11 novembre à Nantes avec les autorités civiles et militaires de la place,
REUNION DES REFERENTS DEPARTEMANTAUX
Le président réunira en visioconférence le jeudi 28 octobre 2021 à 18 h 00 les référents départementaux via le Net (Meet de Google) pour faire le tour des sujets à l’ordre concernant les départements où l’association est représentée et s’étend. Tout membre de l’association désirant occuper le poste de référent départemental peut se faire connaître au secrétariat par mail : secretaire@tous-les-marins.org. Il sera rappelé par note président.
Notre référent Jean-Marc BRAGEOT (Département CANTAL) cesse ses fonctions suite à maladie. Que nos vœux de prompts rétablissements l’accompagnent.
Bonne lecture.
A la semaine prochaine (semaine 44) et bonne lecture
Le comité de rédaction.