1. Accueil
  2. /
  3. Newsletter semaine 44/2022
Accueil | Newsletter semaine 44/2022

Newsletter semaine 44/2022


SEMAINE 44

PENSÉE DU JOUR :
Mieux vaut les ordures du labeur que le safran de la paresse.
Proverbe arable sur les vertus du travail opposées aux méfaits de l’oisiveté, et construit autour de ceux termes imagés de sens antinomique : ordure/safran. L’habileté de la formule est d’appliquer le mont dévalorisant, ordure, à l’activité respectable, le labeur et la métaphore flatteuse, le safran (tenu en grande estime en Orient et très cher partout) à l’attitude méprisable, la paresse.
Le message est clair, tout travail, même en apparence dégradant, rend digne. L’oisiveté, même nimbée de prestige, est malsaine.
Les mêmes Arabes disant encore, dans un esprit voisin : « la paresse ne fait pas manger de miel ».

LE BLEUET DE FRANCE
Le Bleuet de France, une des fleurs qui poussait sur le champs de bataille durant la Première Guerre mondiale est le symbole choisi pour illustrer la solidarité envers le monde combattant. Chacun peut l’arborer le 11 novembre et marquer ainsi son attachement et son soutien aux soldats d’hier et d’aujourd’hui. (www.boutique-bleuetdefrance.fr)

RECHERCHE D’UN RÉFÉRENT DÉPARTEMENTAL POUR LA MEURTHE ET MOSELLE
Le département de la Meurthe et Moselle est dépourvu de référent département de l’ANMAM et nous lançons un appel à tout ancien marin qui aimerait s’investir un peu dans le monde maritime par des actions sur son département. Pour savoir à quoi consiste cette activité, il suffit de joindre notre secrétariat : 07 66 77 14 47
A bientôt

DIVERGENCE
LA DIVERGENCE D’UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE
Le 30 septembre 2022, l’équipage d’armement du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin, deuxième SNA du type Barracuda, a conduit aux côtés des équipes industrielles de TechnicAtome et de
Naval Group la divergence du réacteur nucléaire du sous-marin pour la première fois de son histoire.
La divergence d’un réacteur nucléaire correspond aux opérations pour atteindre la réaction en chaîne de fission de l’uranium. Cette première divergence d’un réacteur représente en quelque sorte les premiers battements de cœur, la première étape du processus de démarrage de la chaufferie.
Les prochaines étapes verront cette réaction en chaîne libérer l’énergie nécessaire à la production de vapeur qui amènera le sous-marin vers l’autonomie, en produisant d’une part l’électricité nécessaire à l’alimentation des installations du bord et à la conduite du sous-marin pour les essais à la mer vers la fin de l’année.
Les 6 sous-marins commandés dans le cadre du programme Barracuda renouvelleront d’ici à 2030 la composante des SNA de la Marine nationale, constituée de SNA de type Rubis mis en service à partir des années 1980 et du SNA Suffren admis au service actif en juin 2022.

ÉOLIENNE EN MER
« Nos associations vous demandent (…) de considérer une implantation plus au large, en dehors de toute aire marine protégée et des voies de migration », écrivent conjointement huit ONG à l’intention de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), la Société nationale de protection de la nature (SNPN), la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM), l’Association de protection des animaux sauvages (ASPAS), les associations Estuaire pour tous et Nature en pays d’Arvert, Ré nature environnement et Nature environnement 17, viennent de déposer un recours gracieux contre le projet de parcs éoliens en mer imaginé par l’État face à l’île d’Oléron, en Charente-Maritime. Un coup de semonce fin juillet, comme au large de Saint-Nazaire où 80 éoliennes offshore sont en train d’être installées , de nombreux opposants craignent de voir fleurir des mâts au large de l’île d’Oléron.
L
e gouvernement avait acté sa volonté d’installer – à compter des années 2030 – des aérogénérateurs pour une puissance totale de 2 000 mégawatts (MW) au-delà du Parc naturel marin (PNR) de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. Insuffisant, insistent les huit associations car cette implantation demeure au cœur d’une zone de protection spéciale (ZPS) où se situent « des voies de migration nord-sud internationales ». Leur recours gracieux se lit ainsi comme un premier coup de semonce à l’intention de l’État, menacé désormais d’un véritable contentieux en justice. « Nous souhaitons laisser du temps à la ministre pour respecter la biodiversité et pour ne pas faire de bêtises », assure Yves Verilhac, le directeur général de la LPO qui appelle le gouvernement à revoir sa copie. L’argumentaire est le même à Saint-Pierre-d’Oléron, commune située en première ligne face aux futurs parcs offshore. Son maire, Christophe Sueur, a été le premier à dégainer un recours gracieux le vendredi 9 septembre dernier. L’élu dénonce lui aussi « plusieurs difficultés d’ordre environnemental, socio-économique et identitaire » pour contester l’implantation des éoliennes. « Je défends ma commune, son histoire et son avenir », abonde Christophe Sueur au nom des pêcheurs oléronais. L’élu « appelle l’État à faire évoluer ce projet et à ne pas s’obstiner ».

VISITE DE SAN REMO
C’est le 10 décembre que nous partirons à SAN REMO pour faire le marché du samedi. (juste avant les fêtes).
Alors, si cela vous tente de faire des emplettes à prix intéressants, montez vite dans le bus au départ de TOULON pour votre plaisir. Tarif associatif négocié (22.00 euros pour vous uniquement au lieu de 30.00 euros). Un deuxième bus est mis en place et cela s’avère nécessaire car cette excursion est appréciée et connaît un réel succès. Donc nous n’avons pas de limitation des effectifs. A vous de faire vite car la clôture des inscriptions est prévue le 20 Novembre. Le tarif est attractif. Parlez-en autour de vous.
Pour vous inscrire, utilisez exclusivement le lien ci-après.
https://www.helloasso.com/associations/anmam/evenements/sortie-a-san-remo
Bonne journée en Italie avec l’ANMAM, vote association nationale qui agit que pour vous plaire.

ANDRÉ MAGINOT : QUI ÉTAIT-IL ?
Il a été :
Ministre de la Guerre 27 janvier 1931 – 7 janvier 1932 (11 mois et 11 jours).
Président Gaston Doumergue, Paul Doumer – Président du Conseil Pierre Laval – Gouvernement Laval I et II – Prédécesseur Louis Barthou – Successeur André Tardieu
2 mars 1930 – 4 décembre 1930 (9 mois et 2 jours) – Président Gaston Doumergue – Président du Conseil André Tardieu – Gouvernement Tardieu II – Prédécesseur René Besnard – Successeur Louis Barthou.
3 novembre 1929 – 17 février 1930 (3 mois et 14 jours) – Président Gaston Doumergue – Président du Conseil André Tardieu – Gouvernement Tardieu I – Prédécesseur Paul Painlevé – successeur René Besnard.
Ministre des Colonies 11 novembre 1928 – 22 octobre 1929 (11 mois et 11 jours).
Président Gaston Doumergue – Président du Conseil Aristide Briand – Gouvernement Poincaré V Briand XI – Prédécesseur Léon Perrier – Successeur François Piétri
20 mars 1917 – 7 septembre 1917 (5 mois et 18 jours). Président Raymond Poincaré – Président du Conseil Alexandre Ribot – Gouvernement Ribot V – Prédécesseur Gaston Doumergue – Successeur René Besnard.
Ministre de la Guerre et des Pensions 15 janvier 1922 – 14 juin 1924 (2 ans, 4 mois et 30 jours).
Président Alexandre Millerand – Président du Conseil Raymond Poincaré – Frédéric François-Marsal – Gouvernement Poincaré II et III – François-Marsal – Prédécesseur Louis Barthou – Successeur Charles Nollet.
Ministre des Pensions, Primes et Allocations de Guerre 20 janvier 1920 – 12 janvier 1922 (1 an, 11 mois et 23 jours).
Président Raymond Poincaré – Paul Deschanel – Alexandre Millerand – Président du Conseil Alexandre Millerand – Georges Leygues – Aristide Briand – Gouvernement Millerand I et II – Leygues Briand VII – Prédécesseur Léon Abrami – Successeur Édouard Bovier-Lapierre.
Député 24 avril 1910 – 6 janvier 1932 (21 ans, 8 mois et 13 jours).
Élection 24 avril 1910 – Réélection 26 avril 1914 – 16 novembre 1919 – 11 mai 1924 Circonscription Meuse Législature Xe, XIe, XIIe, XIIIe (Troisième République) Groupe politique GD (1910-1914) – RDG (1914-1919) – GRD (1919-1928) – ADS (1928-1932).
André Maginot, né le 17 février 1877 à Paris, où il est mort le 7 janvier 1932, est un homme politique français. Plusieurs fois ministre, son nom est associé à la construction, entre les deux guerres mondiales, de la ligne de défense censée protéger la France d’une éventuelle invasion allemande ou italienne.
Nom de naissance : André Louis René Maginot – Date de naissance 17 février 1877 – Lieu de naissance Paris 9e – Date de décès 7 janvier 1932 (à 54 ans) – Lieu de décès Paris.
Nationalité française – Diplômé de École libre des sciences politiques.
Religion Catholicisme.
Résidence Bar-le-Duc.
Biographie
Né au 31, rue Saint-Lazare dans le 9e arrondissement de Paris, André Louis René Maginot est l’aîné de quatre enfants. Son père est maître-clerc d’un notaire de Paris et originaire de Lorraine (Revigny-sur-Ornain dans la Meuse) tandis que sa mère est professeure d’anglais, elle-même descendante anglaise.
Il commence ses études à l’École libre des sciences politiques en juin 1897 dont il sort premier de sa licence en droit avec le diplôme de la section administrative. Il fait son service militaire à Bar-le-Duc et ses supérieurs l’indiquent comme « peu militaire ». Il revient ensuite à Paris pour passer son doctorat puis entre dans l’administration dès la première fois au Conseil d’État. En mai 1903, il suit Charles Jonnart au gouvernement général d’Alger. Rentrant en Meuse, il épouse à Revigny-sur-Ornain sa cousine au quatrième degré et venant d’une ancienne famille bourgeoise, Marie Eugénie Charlotte Dargent ; elle meurt cependant en couche en décembre 1909. Maginot commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain, puis en 1910, il est élu député de Bar-le-Duc (remplaçant le nationaliste Henry Ferrette), mandat qu’il conservera jusqu’à sa mort. Il devient ensuite secrétaire de la Chambre en 1912 et en 1913 et s’abstient comme d’autres Lorrains sur la signature du traité de Fès avec l’Allemagne.
Après avoir soutenu la loi des Trois ans en Lorraine en 1913, il devient sous-secrétaire d’État à la Guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s’engage comme soldat (44e régiment territorial) et demande à rejoindre une compagnie sur les Hauts de la Meuse. Il y crée des patrouilles régulières. Son courage et son attitude le font accéder au grade de sergent.
Blessé le 9 novembre 1914, il est sauvé et ramené vers les lignes françaises par le canonnier François Coeyman, originaire de Wasquehal. Il ne rejoindra plus le front et reçoit la médaille militaire avec citation à l’ordre de l’Armée, après avoir déjà reçu trois citations à l’ordre de la division. Blessé par deux balles à la cuisse gauche, il subira plusieurs opérations du genou et vivra de longs mois de souffrances. Son genou le fera d’ailleurs souffrir jusqu’à la fin de ses jours. Il refuse la confiance au gouvernement Briand V en décembre 1916. En 1917, il devient ministre des Colonies et entre dans le comité de la Guerre pour contrebalancer Paul Painlevé, qui ne soutient pas Robert Nivelle. Maginot, lui, est pour les attaques surprises sans artillerie. À la fin de la guerre, il ne peut pas participer aux débats sur la paix en raison d’un accident de la route, il est cependant de l’avis de Raymond Poincaré plutôt que de celui de Clemenceau. Il refuse la coalition du Bloc national et est réélu moins confortablement en 1919. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 mars 1919 pour ses actes au front. Il préside de 1918 à son décès la Fédération nationale des mutilés, une association d’anciens combattants née avant la Première Guerre mondiale, en 1888, et qui est couramment appelée la Fédération Maginot ; elle s’appelle officiellement la Fédération nationale André Maginot depuis 1953.
Nommé ministre des Pensions en 1920, poste qu’il crée lui-même, il s’attache à rendre la bureaucratie plus humaine, ce dans l’intérêt des anciens combattants. Le 10 novembre 1920, il préside dans la citadelle de Verdun à la désignation du soldat inconnu. Le 11 novembre 1923, il allume pour la première fois la flamme sous l’Arc-de-Triomphe. En 1922 il est nommé ministre de la Guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré. Il se préoccupe alors de la défense des frontières françaises et fait réaliser des forts. Remplacé en 1924 par Paul Painlevé, il travaille avec lui pour lever des fonds dans le but d’améliorer la défense du pays. Les travaux de la « fortification permanente » démarrent en 1928. Cependant, elle ne portera le nom de ligne Maginot qu’en 1935, quelques années après sa mort.
Il redevient ministre de la Guerre en 1929 et poursuit l’édification de fortifications à l’est de la France. Persuadé que des défenses fixes sont la meilleure solution, il redynamise le projet expérimental qui n’a que peu avancé. Son objectif est de pallier la remilitarisation le long du Rhin qui doit être possible dès 1935. Il rencontre l’opposition de Philippe Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la guerre, et, lors du débat parlementaire du 28 décembre 1929, il finit par déclarer : « ce n’est pas Pétain qui commande, mais le ministre de la Guerre ». Son activisme permet de boucler le financement de la ligne Maginot : 3,3 milliards de francs sur quatre ans, qui est voté par 274 voix contre 26. Bien que la ligne défensive appelée « ligne Maginot » soit principalement due à Paul Painlevé, son édification n’aurait pu être possible sans les démarches et la volonté de Maginot.
Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1932 de fièvre typhoïde et est inhumé à Revigny-sur-Ornain le 11 janvier après célébration d’un deuil national. Des obsèques nationales ont lieu aux Invalides, la veille.

La fédération : Créée en 1886 par des anciens combattants de la Guerre de 1870-1871 et des campagnes extérieures sous le nom d’Union Fraternelle des militaires blessés réformés n°1, la Fédération nationale André Maginot peut légitimement s’enorgueillir d’être la doyenne du monde combattant.
C’est en 1953, en hommage à celui qui avait assumé les lourdes responsabilités de ministre de la Guerre et des Pensions et qui, 14 années durant, avait été son président, que la Fédération prend son actuelle dénomination.
L’ANMAM (Association Nationale de Marins et Anciens Marins), présidée par Mr François RAIMOND, est affiliée à la FÉDÉRATION NATIONALE ANDRÉ MAGINOT (FNAM) qu’elle a rejoint sous le numéro de groupement 272.

COMMUNES ET ASSOCIATIONS

Des partenaires incontournables car, pour une commune abriter une association dans un local communal est valorisant, et pour l’association c’est pouvoir intéresser la population locale sans frais insurmontables, dans la limite de l’objet social de l’association. C’est gagnant, gagnant.

MISSION UKRAINE
Du 24 au 30 octobre 2022, la mission Ukraine a permis, encore une fois, d’acheminer des vêtements chauds, denrées alimentaires, médicaments, produits de toilettes femmes et enfants, etc.. et ce sont nos mêmes chauffeurs qui ont encore accepté de conduire les fourgons du convoi.
Le chargement des véhicules s’est fait en plusieurs fois et c’est en fin de matinée (24.10.2022) que le convoi s’ébranlait pour se rendre en Ukraine afin de répondre à un besoin urgent de produits de première nécessité. Le petit «plus » cette fois-ci est que nous allons livrer un groupe électrogène que l’ANMAM a financé grâce aux dons perçus. Alors, indirectement, si vous avez fait un don, ,vous avez participé à notre mission, ce dont , nous vous remercions bien sincèrement et si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours le faire à l’aide du lien ci-après, cela nous permettrait de boucler notre budget.
La photo montre que les participants avaient un moral en béton pour mener à bien cette mission qui s’est déroulée dans des conditions météo très clémentes.

La période hivernale n’est pas propice à une nouvelle mission mais dès les beaux jours au printemps 2023, nous organiserons, si les circonstances l’exigent, une nouvelle opération avec votre concours et c’est la raison pour laquelle il est important de continuer à nous aider financièrement.
Pour cette mission d’Octobre nous avons eu deux partenaires majeurs : L’Ordre de Malte et le Centre communal d’actions sociales de LA SEYNE SUR MER pour lesquels nous avons transporté des affaires de première nécessité.
Les acteur de l’ANMAM étaient : Martine, Patrick, Lucien et Didier (moyenne d’âge supérieure à 70 ans et toujours partants).
Il faudra bien que les jeunes prennent un jour le relais, pour toutes les actions menées par ces bénévoles au talents multiples, mais où sont-ils ?
A chaque campagne de dons, nous établissons un bilan que nous pouvons envoyer aux donateurs, et un reçu fiscal leur sera envoyé en début d’année 2023.

PREMIER PAQUEBOT AU GAZ CONSTRUIT EN FRANCE
Le MSC World Europa, premier paquebot construit en France propulsé au GNL (gaz naturel liquéfié), présenté comme le moins polluant de la flotte mondiale, a été livré lundi à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), avant de partir pour le Qatar où il servira d’hôtel flottant durant le Mondial de foot.
« Ce navire représente une nouvelle étape dans le cadre de la réduction de l’impact environnemental des paquebots. Ce navire est le navire le moins émissif en CO2 par tonneau de jauge de toute la flotte mondiale de paquebots, c’est un record du monde », a fait valoir Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l’Atlantique, durant la cérémonie de livraison.
Le géant des mers, commandé en juin 2018 par le croisiériste suisse MSC, mesure 333 mètres de long, 68 mètres de haut et peut accueillir 6.700 passagers.
« Au lieu que le navire et la propulsion soient alimentés par du fioul, on l’a remplacé par du gaz. Donc ça veut dire, en termes d’efficacité environnementale, à équivalence avec le fioul, c’est 25% de CO2 en moins », a détaillé Patrick Pourbaix, directeur général France chez MSC Croisières.
Le MSC World Europa utilise par ailleurs un prototype de pile à combustible, d’une capacité de 150 kilowatts, une première mondiale pour un navire fonctionnant au GNL selon MSC Croisières.
« On a sur ce bateau, une zone du navire qu’on appelle le Yacht Club. C’est une zone un peu particulière, c’est un peu un bateau dans le bateau, formule très agréable, qui peut accueillir 300 passagers. Eh bien, l’équivalent de ce que peut produire une pile à combustible, c’est ce dont à besoin le Yacht Club entièrement », a expliqué Patrick Pourbaix.
« Le gaz naturel liquéfié, il permet de réduire presque en totalité les émissions d’oxyde de soufre », a reconnu Fanny Pointet, responsable du transport maritime en France pour l’ONG Transport et Environnement jointe par l’AFP.
Mais « la promotion du gaz dans le transport maritime, ce n’est pas une bonne idée, parce que sur le plan climatique, c’est mauvais, sur le plan de la sécurité énergétique, c’est mauvais », a-t-elle nuancé, insistant sur le fait que « l’Europe essaye de s’émanciper de sa dépendance vis-à-vis de la Russie pour le gaz ».
Une bouteille a été brisée le 24 octobre 2022 sur la coque du paquebot MSC World Europa, lors du baptême du navire à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
« Si on a choisi l’option du gaz naturel (…) c’est parce qu’aujourd’hui, c’est le combustible qui est le plus accessible. On pourrait accélérer peut-être la transition vers l’hydrogène. Le problème, c’est qu’on ne trouve pas assez d’hydrogène aujourd’hui sur Terre pour alimenter nos navires », a souligné de son côté Patrick Pourbaix.
« Aujourd’hui, notre carnet de commandes ne comprend que des navires qui pourront utiliser, soit du GNL, soit du méthanol. Aujourd’hui, la version qu’on peut qualifier de +verte, c’est-à-dire non émissive, de ces carburants, n’existe pas encore. Mais dès qu’on aura ces carburants sous forme zéro émission, on pourra les utiliser et on pourra avoir des navires zéro émission », a assuré Laurent Castaing.
La livraison du MSC World Europa a consisté en une bénédiction selon la tradition catholique et une bouteille a été brisée sur la coque du luxueux navire, qui quittera mercredi matin Saint-Nazaire en direction du Qatar, où il sera inauguré le 13 novembre.
Les organisateurs de la Coupe du monde de football « envisageaient de construire des hôtels, mais de toute évidence, ce n’est que pour une saison, donc ils ont cherché des navires de croisière pour se substituer aux hôtels, parce que nous pouvons proposer de nombreuses chambres, et c’est ainsi que la conversation a débuté », a rapporté à l’AFP le président exécutif de MSC Croisières, Pierfrancesco Vago.
« Nous avons affrété deux navires au Qatar et à la Fifa », a précisé M. Pourbaix. « Les deux premières semaines, pour les qualifications, les bateaux sont complets, à tel point même qu’on a mis en place un troisième bateau, plus petit, qui va venir compléter l’offre. »

LA FORCE AÉRONAUTIQUE NAVALE
Le 8 novembre 2022 à 19h00 le contre-amiral Serge BORDARIER, commandant la force de l’Aéronautique Navale viendra nous parler d’un domaine qu’il connaît bien puisqu’il en a fait son métier.
Le contre-amiral Lionel MATHIEU, commandant la Marine à Marseille l’accueillera et a rédigé le texte ci-dessous.

ARTICLE DE PRESSE DES ANCIENS MARINS ITALIENS APRÈS LEUR VENUE A TOULON
Les Marins du Groupe « Franco Mezzadra » à l’invitation de Mr François RAIMOND président national de l’ANMAM (Association Nationale de Marins et Anciens
Marins) se sont rendus à Toulon, principale base navale de la Marine Nationale française, pour une visite de la ville et de ses alentours.
La visite a débuté le mardi 27 septembre par un tour de ville et des plages avec le petit train touristique dans l’après-midi, le lendemain, après le tour de la rade en bateau, le Groupe a rejoint le cimetière italo-français de Saint-Mandrier-sur-Mer où plus de 900 marins italiens reposent, morts en 1943. Avec la participation des anciens marins français, les deux présidents des associations de l’ANMI CASALE MONFERRATO Mr Piero CURATO (Italie) et l’ANMAM Mr François RAIPOND (France) ont déposé des gerbes au pied de la stèle où se trouvent les drapeaux tricolores de l’Italie et de la France qui flottaient sur les mâts.
Une cérémonie intense accompagnée d’hymnes nationaux et de la lecture de la prière italienne du marin pour sceller la fraternité qui unit les marins d’Italie et de France a conclu la cérémonie.
L’après-midi, s’ensuit la visite du Fort Balaguier, ancienne place forte, vers 1500 pour défendre l’entrée de la rade. Dans le fort, le Groupe a été accueilli par Mme Marie-Claude ARGIOLAS adjointe au maire de La- Seyne-sur-Mer qui, après avoir salué, remercié de l’intérêt porté à sa ville, a offert un cadeau à remettre au Maire de Casale Monferrato et un
rafraîchissement. La journée s’est terminée dans un endroit où, après le dîner, un chanteur italo-français nous a divertis avec de vieilles chansons des deux pays et on a même dansé.
Le jeudi matin avec le téléphérique le Groupe a gravi le Mont Faron à environ 600 m. d’où il a pu profiter d’une vue spectaculaire sur la baie avec un aperçu des îles de Porquerolles au loin. Visite du mémorial du débarquement des alliés en Provence pendant la seconde guerre mondiale. L’après-midi visite du Musée de la Marine française dont une partie très
importante est consacrée à la naissance et aux développements ultérieurs du port, puis de l’Arsenal de Toulon.
Au retour, arrêt à Grasse – la ville des parfums – avec visite de la boutique/musée de la parfumerie Fragonard, suivi l’après-midi du retour à Casale Monferrato.
La direction du Monferrato Sailors Group remercie les participants qui grâce à eux ont pu réaliser cet événement intéressant, instructif et agréable et remercie le Président de l’ANMAM François RAIMOND et l’Administration Communale de La-Seyne-sur-Mer pour leur disponibilité, la collaboration et l’amitié se sont très bien manifestées au cours des quatre jours passés en France en promettant de venir à Casale Monferrato l’année prochaine pour visiter notre ville et renforcer le lien d’amitié qui s’est créé ces jours-ci.
Traduction du texte paru dans la revue nationale des anciens marins italiens – 27.10.2022

Légende photo : Mme Marie-Claude ORGIOLAS maire adjointe de la SEYNE SUR MER entourée de Mr Francois RAIMOND président national de l’ANMAM (France) et de Mr Piero CURATO président de l’ANMI de CASALE MONFERRATO (Italie).

VISITE DES ÉLÈVES DU LYCÉE NAVAL (BREST) A VENISE
Du 16 au 23 octobre, l’École Navale Militaire « Francesco Morosini » de Venise a accueilli 16 élèves et 3 professeurs du Lycée Naval de Brest dans le cadre du programme d’échanges entre écoles navales mis en place avec la France. Les étudiants français ont passé une semaine intense au contact de leurs homologues italiens, menant des activités scolaires, sportives et culturelles au coude à coude, notamment des visites de l’ancien Arsenal et du Musée d’histoire navale.
Le programme d’activités, précisément, a été convenu en septembre lors de la réunion à Venise entre le Commandement de l’École navale et une délégation française composée du Commandant et des responsables du Centre d’Instruction Navale, commandement au sein duquel se trouve le Lycée Naval. Cette expérience a représenté un moment formateur important pour toute la brigade étudiante qui a eu l’opportunité de se confronter à des pairs de réalités différentes en mettant en pratique leurs connaissances linguistiques et de nouer des amitiés sincères, un échange culturel fondamental pour leur enrichissement personnel.

Au printemps de l’année prochaine, un certain nombre d’étudiants de Morosini pourront participer à l’expérience passionnante de la ville bretonne.
Les activités internationales représentent un élément fondamental de l’offre de formation que l’École navale garantit à ses visiteurs.
L’ANMAM (www.tous-les-marins.org) procède à des rencontres avec les anciens marins italiens depuis plusieurs années déjà, et la Marine nationale française a estimé que l’idée n’était pas dénuée de bon sens et s’est engagée, aussi, dans cette voie d’échanges internationaux.
Rappelons que le 10 décembre les anciens marins de l’ANMAM se rendront à SAN REMO pour partager un moment avec leurs homologues italiens notamment avec ceux qui étaient venus à TOULON fin septembre dernier. (Deux bus sont mis à disposition).

 

L’ANMAM bouge…..bougez avec elle……

A la semaine prochaine (semaine 45)

Le comité de rédaction.
0659434210