| | | | | | Loin des yeux, loin du cœur Vous connaissez ce dicton que nous pouvons prendre à notre compte.
Car adhérer à l’ANMAM en versant une cotisation annuelle et ensuite rester dans le silence toute l’année en attendant le renouvellement d’adhésion et repartir pour un an, peut paraître suffisant, mais pas vraiment, selon nous.
Il est vrai que votre adhésion est une forme de soutien de l’ANMAM et nous vous en remercions. Mais participer aux activités, quelles qu’elles soient, permet d’être proche de la gouvernance et des activités qui sont proposées. Il est vrai aussi qu’une association nationale n’a pas tous les jours des activités dans tous les coins du territoire national. Lorsqu’une activité se passe proche de votre lieu de résidence, n’oubliez pas d’aller à la rencontre d’autres anciens marins car nous aimons échanger entre les gens du monde maritime. Nous sommes une association fédératrice et nous le revendiquons. Alors, ne restez pas dans le silence, venez nous rejoindre sur le terrain ou même à distance en vous associant à nos activités. Vous avez certainement des compétences que vous pouvez mettre à profit. Il serait dommage que faute de vous manifester, vous restiez loin de nous, alors que nous avons la forte envie de vous intéresser à notre vie de marins ou anciens marins. Si vous ne recevez pas notre newsletter hebdomadaire et/ou la revue trimestrielle LA CHARTE faites le savoir (contact@tous-les-marins.org).
Nous vous remercions de rester fidèles à l’ANMAM.
Soyez proches de nous. (Merci) |
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| | OURSIN MAUDIT Qui s’y frotte s’y pique
À ce char d’assaut
Des hauts et des bas-fonds.
Il est toujours en boule,
Jamais content.
Il roule ses idées noires
Et son humeur mauvaise
De la même couleur. |
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| | Son œil sombre cyclopéen Grimace sarcastique quand,
Par bonheur, il transperce le pied vagabond
De l’estivant trop confiant.
C’est une vraie peste brune
Si peu charitable
Que même au fond des poches
Il n’enchante que les radins invétérés.
L’antipathique oursin
Aurait-il des qualités cachées ?
Que nenni ! Cela reste l’ennemi juré
Du nageur au pied léger
Et de l’imprudente sirène.
Pas de pitié pour ces petits démons
Aux mille épées, ces armées
Tapies sous les rochers,
Soldats sadiques assoiffés
De la douleur d’autrui.
Et dire que ces pervers primaires
Rampent sur terre et sous les mers
Depuis la Création du monde.
N’est-ce pas là une bonne raison de croire
Dur comme fer
À l’existence du Mal ?
Texte de notre poète : Gilbert THAREL dit Maître Renard
(Vainqueur du challenge des parrainages ANMAM de 2022). |
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| | FÉDÉRATION MARITIME DE MÉDITERRANÉE Après deux années de réflexions partagées la toute jeune Fédération Maritime de Méditerranée vient de voir le jour. Elle réunit à ce jour une quinzaine d’associations du maritime de la région Sud PACA. Ces structures aux activités multiples se sont regroupées pour affirmer le poids et la diversité de notre monde maritime méditerranéen et se veut une nouvelle force de proposition.
La création d’une telle fédération nous est apparue comme une nécessité au moment où le concept d’« Océan bien commun de l’Humanité », une nouvelle fois évoqué lors des Assises de la Mer à Nice, nous conduit plus que jamais à réfléchir et à partager nos idées sur le futur de la chose maritime, notamment sur la nécessité impérative de protéger la mer et son littoral, ou encore de sauvegarder la richesse de son patrimoine.
Née d’une initiative du Comité Toulon Provence de l’Institut Français de la Mer (IFM), la Fédération Maritime de Méditerranée, se fixe pour mission d’être pour ses adhérents à la fois un appui technique sur les questions réglementaires, un soutien à leur promotion et une aide à la réalisation de leurs projets.
Solidarité des Acteurs du Maritime.
La solidarité et le partage entre acteurs du Maritime sont des valeurs primordiales, indispensables à notre réussite, et c’est le vœu de la Fédération de réunir au sens le plus large tous les Amis de la Méditerranée. Les associations qui nous rejoignent ont un dénominateur commun La Mer, même si elles agissent dans des domaines très différents, tels l’économie, la défense, la préservation du patrimoine, le développement durable, les sports nautiques, la plongée sous-marine ou encore la plaisance. En se mettant au service et à l’écoute les unes des autres, elles se donnent pour objectif de partager leurs expériences, de s’entraider, de porter haut les couleurs du Maritime Méditerranéen en faisant entendre sa voix.
Le fait Maritime a trop souvent été l’oublié de nos politiques. Nos élus n’ont pas toujours porté l’idée que le littoral méditerranéen devait se promouvoir en étant la vitrine du savoir-faire de nos entreprises, de nos centres d’étude et de recherche, et soutenir ainsi un développement raisonné de notre économie maritime. La Fédération se fixe pour mission de mettre à leur disposition les connaissances et l’expérience des associations qui la constituent. Ensemble, « unis comme à bord », nous serons à même de faire que notre monde maritime soit plus fort et donc mieux entendu pour avoir la chance d’être écouté.
Bon vent et mer belle à la "Fédération Maritime de Méditerranée". |
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| | QUESTION / RÉPONSE Question de la semaine dernière: Quel est le plus ancien phare de France encore en activité ?
Réponse : Le phare de Cordouan, situé en Gironde. Construit au début du XVIIe siècle, il est classé monument historique depuis 1862.
Question de la semaine : Pierre Loti est le pseudonyme de Julien Viaud, officier de marine connu pour son œuvre littéraire qui évoque la mer et les voyages. Quelle est l’origine de ce pseudonyme ?
Réponse la semaine prochaine. |
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| | GENÈSE DU SUPER ETENDARD 19 janvier 1973, Michel Debré, alors ministre d’État chargé de la Défense nationale, décide de faire du Super-Étendard, l’avion d’arme polyvalent de la Marine nationale devant remplacer les Étendard IV, les Crusader et les Alizé.
Le Super-Étendard est le premier avion de combat français à disposer d’un système d’armes moderne. Il représente également, pour Dassault, après l’expérience du Mirage Milan, l’entrée dans les nouveaux systèmes d’armes produits en série.
Le marché du Super-Étendard est notifié le 4 septembre 1973 pour 100 appareils. Il s’agit du premier contrat à coût forfaitaire passé à Dassault pour un avion. Le premier vol du Super-Étendard 01 (Étendard n° 68) est effectué à Istres, le 28 octobre 1974, par Jacques Jesberger. Cet appareil sert pour le développement du moteur et les essais aérodynamiques.
Puis le 24 novembre 1977, à Mérignac, aux mains de Jacques Jesberger, c'est le premier vol d'un avion Super Étendard de série, équipé d’un réacteur Snecma Atar 8 K 50. C’est le premier avion militaire opérationnel français équipé d’un système inertiel de navigation et d’attaque.
Plus tard, la flottille 11 F de Landivisiau sera la première à être armée de Super-Étendard en septembre 1978. Vient ensuite le tour des flottilles 14 F basée à Landivisiau (1979) et 17 F stationnée à Hyères (1980). En 1991, l’escadrille de chasse embarquée 59 S troque ses Étendard IV M contre les Super-Étendard.
En juillet 1979, l’Argentine commande 14 Super-Étendard. En avril 1982, l’occupation des îles Malouines par l’Argentine déclenche un dur conflit avec le Royaume-Uni. La guerre des Malouines terminée, l’Argentine reçoit les neuf appareils restés sous embargo ainsi que les pièces détachées nécessaires à l’exploitation des avions. En 1983, 5 appareils sont loués à l’Irak...
Source Dassault aviation. |
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| | L’ÉCOLE DE MAISTRANCE L'École de maistrance incorpore et forme les futurs officiers mariniers (sous-officiers de la marine nationale), au rythme de quatre sessions annuelles d'une capacité moyenne de 200 élèves.
Ils sont recrutés sur dossier de niveau BAC à BAC + 3 dans toute la France. L'obtention du BAC est une condition impérative d'admission à l'école.
Ces jeunes garçons et filles, âgés de 17 à 30 ans reçoivent en 17 semaines un enseignement commun à toutes les spécialités, dans les domaines de la formation militaire, maritime, sécurité et sportive.
À l'issue, ils rejoignent leur école de spécialité pour y acquérir le brevet d'aptitude technique (BAT), dans un centre de formation Marine ou interarmées.
Vous lecteurs, parents ou grands-parents,, pensez à parler de l’école de maistrance à vos protégés. |
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| FRSTRIKEFOR (nouvelle appellation) Lors d’une cérémonie organisée devant ses locaux sur la base navale de Toulon le 19 décembre 2023, l’état-major français de la force aéromaritime de réaction rapide a inauguré sa nouvelle appellation.
FRMARFOR (pour French Maritime Force) est devenu FRSTRIKEFOR (pour French Strike Force) le 1er octobre pour illustrer sa capacité et son expérience à commander des opérations maritimes qu’elles soient, nationales, otaniennes ou interalliées dans un spectre large d’activités et dans tous les contextes jusqu’à la haute intensité.
Depuis 2006 la France dispose d’un état-major tactique interarmées et international à vocation embarquée. Sa mission est d’assumer le commandement d’une composante maritime, ce qui le place de fait au niveau d’un état-major type « STRIKEFOR ». Au sein de l’OTAN , les état-majors de STRIKEFOR (pour Strike Force) commandent des Task Force qui comprennent un ou des groupes aéronavals (Carrier Strike Group – CSG), des forces amphibies (Expeditionnary Strike Group - ESG) et des capacités de missiles de croisière (mise en œuvre par des frégates, aéronefs ou encore sous-marins).
En faisant évoluer son appellation, FRSTRIKEFOR inscrit dans son identité la prise en compte d’un contexte international incertain et d’un environnement maritime de plus en plus contesté et militarisé. Avec cette montée en puissance, la France affiche ainsi officiellement au sein de l’Alliance Atlantique ses compétences et l’expérience acquise depuis 17 ans en tant que :
- Maritime Command Component (MCC) : CTF150 en 2013, 2017, 2018 et 2023, alerte Nato Response Force (NRF) en 2021, DYNAMIC MARINER en 2020, BRILLIANT MARINER en 2017, GRIFFIN STRIKE en 2016 et 2019.
- Combat Joint Expeditionary Force(CJEF) : CATAMARAN en 2018, EMERALD MOVE en 2016, CORSICAN LION en 2015, BOLD ALIGATOR en 2012.
- Commandement d’une force aéronavale interalliées : ANTARES en 2023, CEMENCEAU en 2021 et 2022, FOCH en 2020, CLEMENCEAU en 2019, HARMATTAN en 2011, FANAL en 2018, ARROMANCHES en 2015 et 2016, PEAN en 2014 et 2019.
- Commandement d’une force amphibie interalliées : CORMORAN en 2016 et 2021, SKRENVIL en 2017 et 2019, CATAMARAN en 2014.
- Commandement d’une force de guerre des mines interalliées : OLIVES NOIRES en 2016 et 2018. |
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| | LIVRAISON DIFFICILE POUR L’UKRAINE Les deux chasseurs de mines de 600 tonnes donnés à la marine ukrainienne par la Grande-Bretagne n’ont pas pu pénétrer en mer Noire, la Turquie invoquant la convention de Montreux signée en 1936. Bien que ces navires soient purement défensifs, la Grande-Bretagne va devoir trouver un autre moyen pour les livrer, en passant par le canal à grand gabarit Rhin – Main – Danube par exemple.
Ce blocage n’est pas un fait nouveau dans la mesure où la Turquie empêche les navires militaires d’accéder à la mer Noire depuis le 1er mars 2022. Elle cherche ainsi à éviter une escalade de la crise dans la zone. |
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| | SOUS MARIN : DE PLUS EN PLUS CHER Et d’un coup, après avoir fait ses choux gras pendant plusieurs années sur le programme français pacté avec Naval Group avant la rupture, la presse australienne s’interroge désormais sur les conséquences du choix de Canberra de s’allier avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
Voilà que, désormais, entre les coûts induits et non induits, la somme rondelette de 350 milliards de dollars est évoquée pour Canberra sur le long terme… Fantaisiste ou non, l’évocation d’un tel montant supposé rappelle surtout comme le projet part de loin. Dans un récent article, nourri par plusieurs rapports américains et britanniques, le site Strategic Analysis Australia évoque même le risque d’une impasse industrielle. |
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| | POUR UN MILLION D’EUROS TU N’AS PLUS RIEN La déconstruction de la coque de l'ex-navire cargo Luna-S (photo JMT) a été confiée aux sociétés Cardem (groupe Vinci) et Snadec (spécialiste du désamiantage) la valeur totale du marché/du lot est de 943 770 euros. Ce cargo tanzanien rouillait depuis septembre 2013 dans la base navale de Toulon. Quatre offres avaient été remises pour le déconstruire. |
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| | Comme le racontait en novembre dernier Jean-Marc Tanguy dans l'hebdomadaire le marin, "en 2013, après avoir chargé la drogue au Maroc, le navire de 82 mètres de long avait été intercepté par le patrouilleur de haute mer Commandant Birot , après avoir été repéré entre l’Algérie et la Sardaigne par un avion F406 de la douane. La moitié de la cargaison avait brûlé à bord du navire, incendié par l’équipage. C’est l’Abeille Flandre qui s’était chargé de le remorquer à Toulon, la justice souhaitant initialement le conserver comme preuve. Le Luna S n’avait finalement pas été retenu comme preuve, et classé comme navire abandonné." Ses huit membres d’équipages avaient été condamnés à Marseille à de la prison ferme de trois à sept ans – la plus lourde pour le capitaine —, en avril 2015. Depuis 2018, la préfecture maritime de Toulon cherchait à s’en défaire, sans succès. |
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| | | COMTE DE MAUREPAS Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (v. 1730) atelier de L-M Van Loon .
Fils de Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'État à la Marine et à la Maison du Roi, Maurepas, âgé de seulement quatorze ans et demi succéda, dans la seconde de ces charges à son père, que l'on avait fait démissionner en sa faveur pour s'en débarrasser. Le marquis de La Vrillière se chargea de gérer le département tout en faisant l'éducation du jeune homme, qui devint en outre son gendre en épousant le 19 mars 1718 sa fille Marie-Jeanne Phélypeaux de La Vrillière (1704-1793). |
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| | Maurepas prit en définitive ses fonctions à la Maison du Roi, avec supervision des affaires du Clergé et de Paris en 1718, à l'âge de dix-sept ans. Il devint également secrétaire d'État de la Marine le 16 août 1723, à la place de Fleuriau de Morville, nommé aux Affaires étrangères en remplacement du cardinal Dubois qui venait de mourir. Il le resta jusqu'au 23 avril 1749. C'est durant cette fonction de secrétaire d'État à la Marine qu'un fort français de la Nouvelle-France fut nommé en son honneur, le Fort Saint Frédéric. Il utilisa le négociant Vincent de Gournay, en pleine guerre pour faire de l'espionnage en Angleterre, en Hollande et dans les États allemands. |
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A la semaine prochaine
(semaine 6) |
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